lundi 25 avril 2011

Les fesses sont très demandées

ENTREVUE
 
EVA TAPE, ESTHETICIENNE

Grossir les fesses est presque devenu un phénomène de mode chez les femmes. Mme Eva Tapé, esthéticienne de profession est une spécialiste de cette pratique. Sans détours, elle nous explique dans les moindres détails comment elle transforme de petites fesses en bobaraba.

• Vous êtes la propriétaire des salons de beauté Miss Swan. A quoi servent ces centres ?
- Les salons «Miss Swan» existent depuis cinq ans. Notre objectif est d’aider à l’amélioration de l’aspect physique de nos clients. Nous nous occupons du corps en général. Le teint, les cheveux, la forme… Nous cherchons à embellir, à corriger  toutes les imperfections que l’on peut avoir sur le corps.
Nous existons pour répondre aux préoccupations des populations. En majorité des femmes. Celles, par exemple, qui veulent faire grossir leurs fesses, grossir ou diminuer leurs pistolets et  aussi grossir ou raffermir leurs seins.
• Avec quoi vous faites tout cela ?
- Essentiellement avec des plantes. Les produits que j’utilise sont des produits naturels. Il y a aussi le sport et surtout la volonté de l’individu. Parce que, sans la volonté, on n’arrive à rien.
• Parlons de cette pratique qui consiste à grossir certaines parties du corps. Quelles sont ces parties qui sont concernées,
- Ça dépend du problème de chacun. Mais ce qui est très demandé, c’est le grossissement ou le raffermissement des seins, le grossissement des fesses, des pistolets, des mollets. Mais toutes les parties du corps sont concernées comme les bras, les pectoraux, les cuisses…etc. Ce sont les fesses et les seins qui sont beaucoup demandés.
• Comment ça ?
- Certaines femmes n’en ont pas trop ou pas du tout. Comme les seins, par exemple. Parfois, suite à des maternités, les seins s’affaissent. Il s’agit souvent de les raffermir ou de les grossir carrément.
• Le grossissement des fesses. Comment vous y prenez-vous ?
- Quand une cliente nous dit sa préoccupation, nous voyons sa morphologie. Et en fonction, on lui donne des conseils, on la guide avec ce qui pourrait lui convenir. Et toujours en fonction de sa morphologie, on sait à peu près la forme que le corps peut atteindre. Soit, on opte pour le grossissement ou le relèvement qui consiste à faire rebondir et à faire ressortir les pistolets. Ce sont donc ces conseils qu’on donne d’entrée.
• Ensuite…
- Ensuite, en fonction du besoin exprimé, on prescrit le traitement. Nos produits sont à base de plantes. Notamment, des écorces, des noyaux de fruits, des racines, l’huile de foie de morue qui est utilisé en suppositoire.
• Vous les achetez où, ces produits ?
- Je les reçois du Brésil. Mais déjà traités, c’est-à-dire réduits en poudre pour les racines, les écorces et les noyaux. C’est sur place, ici, que nous les mélangeons avec du beurre de karité.
• Est-ce que ces plantes sont destinées à usage ?
- Oui, c’est leurs principales caractéristiques.
• Comment le savez-vous ? Avez-vous suivi une formation ?
- Effectivement, j’ai suivi une formation. Disons que j’étais esthéticienne déjà. Je me suis dit que je pouvais mieux faire. Et je suis allée en Afrique du Sud où j’ai fait un an de formation. Puis, je suis allée ensuite à Kumasi, au Ghana, où j’ai fait 6 mois. Au Ghana, c’était pour apprendre à masser véritablement. Alors qu’en Afrique du Sud, j’y ai appris les plantes : comment les utiliser, dans quels cas utiliser telle ou telle plante… Il a fallu apprendre à connaître les plantes d’abord. C’est une école de tradi-praticiens.
• Vous êtes une tradi-praticienne ?
- Oui, on peut dire ça puisque le tradi-praticien, c’est celui qui connaît et soigne avec les plantes.

• Alors, revenons au traitement de votre cliente...
- Alors après le mélange avec le beurre de karité, nous appliquons la pommade ainsi obtenue sur la partie intéressée. Ici, les fesses. Il faut dire que le beurre de karité est d’abord traité. Nous le rendons fin de sorte qu’il ne bouche pas les pores de la peau. Au massage, on doit masser jusqu’à ce que la pommade disparaisse totalement et rentre dans le corps. Et quand c’est bien fait, la personne doit ressentir des picotements.
• Généralement, les médicaments de ce type échappent à toute mesure. Comment faites-vous le dosage ?
- C’est nous-mêmes qui faisons le dosage en fonction du type de peau. Si nous prenons 5 mg de poudre, nous prenons aussi la même quantité de karité. L’essentiel, c’est d’avoir une proportionnalité entre les quantités. Nous avons une petite balance ici pour mesurer.
• La quantité que vous prescrivez dépend-t-elle du résultat attendu ?
- Non, le résultat dépend de la durée ou du prolongement du traitement. La quantité ne garantit pas le résultat. Plus on traite, plus la partie du corps intéressée grossit. Moins tu appliques, moins ça se développe. Cela dépend aussi du type de peau et des morphologies. Prenons deux personnes convalescentes. Il y en a une qui reprend plus rapidement, qui grossit plus vite que l’autre. C’est lié à la morphologie. Il y en a qui sont naturellement disposées à grossir vite. Là où l’une mettra plus de temps, l’autre en mettra moins.
• Pour le grossissement des fesses, quel type de clientes recevez-vous ?
Toutes les femmes qui le désirent. Je ne peux pas vous dire leur rang social. Pour l’âge, c’est généralement des dames qui ont entre 30 et 40 ans. Il y a même des dames de 60 ans. Les plus jeunes ont entre 17, 20 ans.

• Quelles raisons  invoquent-elles ?
- A part le fait qu’elles se sentent mal dans leur peau, c’est généralement leur mari, leur copain qui préfère ceci ou cela. «Il aime les fesses ou les seins». Aussi, il y en a qui, à la suite des multiples maternités, semblent ne plus attirer leurs maris… Ou bien, Monsieur regarde plus celles qui ont de grosses fesses. Il y a aussi des jeunes filles qui disent que leur voisine du quartier ou leur collègue a plus de fesses et fait le malin avec. En somme, il y a le complexe et la frustration qui poussent ces femmes-là.
• Parlons des dangers. Un corps déjà constitué, qui est soumis à un nouveau développement. Cela doit avoir des conséquences ?
- Nous, nos produits agissent sur les hormones de croissance. En fait, le produit développe ces hormones de croissance. C’est comme si la croissance normale de l’individu continuait. Lorsque tu arrêtes le traitement ça s’arrête aussi. Prenons le cas d’une blessure. A la longue, la plaie se referme toute seule. C’est que le corps se reconstitue tout seul. A cela, il faut ajouter que, du fait que nos produits ne contiennent pas de substances chimiques, ils ne peuvent produire d’effets secondaires.
• Même pas de vergetures ?
- Non, le beurre de karité est un remède contre les vergetures. Donc ce problème n’existe pas. Nos produits sont à l’état naturel.

• Depuis 5 ans que vous faites ça, quels sont vos rapports avec vos clientes ?
Ce sont elles qui nous amènent des clientes. Elles sont de véritables relais pour nous. Nous faisons le suivi. Nous les appelons pour voir si elles appliquent bien le traitement. Sinon, on leur demande de venir ici et nous-mêmes faisons le massage. Parce que nous savons que la réussite d’un traitement avec une cliente nous en apporte plusieurs autres. Nous les suivons afin que ça se passe bien.
• Si vous faites grossir une partie du corps, pouvez-vous également la faire diminuer.
- Oui. Et les parties concernées sont : le ventre, les bourrelets, les bras et les cuisses. Il y en a aussi qui ne veulent pas de culotte de cheval. Ça, c’est surtout les mannequins qui le demandent, parce qu’elles ont besoin d’être sveltes. Elles demandent la diminution des pistolets et des fesses.
• Comment procédez-vous ?
- C’est également une poudre à boire dans de l’eau dont la caractéristique est de brûler la graisse. Il s’agira pour le patient de drainer ensuite tout ça en pratiquant du sport ou avec des couvertures chauffantes. En fait, il s’agit de faire sortir cette graisse par la sueur et les efforts physiques. Sinon, elle se relocalise et rien n’aura changé.
• Chez les hommes, on parle aussi du grossissement du sexe.
- C’est également une poudre. La plante existe, ici, en Côte d’Ivoire. Et pour ne pas qu’on la reconnaisse, on l’a carbonisée. On mélange cette poudre avec du beurre de karité. Après chaque bain, Monsieur se  masse le sexe avec. Ça grossit et en même temps, ça s’allonge. Il y a aussi des capsules - toujours à base de plante - qui nous vient de l’Inde. Elles stimulent les cellules du sexe.

POUR PLAIRE AUX HOMMES, Elles font grossir leurs fesses

Tassaba, awoulaba, amoudjou. Autant d'expressions pour désigner les formes généreuses des femmes ivoiriennes. Aujourd'hui, les filles plates n'ont plus à rougir : il existe désormais des méthodes pour acquérir une forme rondelette. Mais attention !
 
Un jour, une femme baptisée Miss Lolo (par Meiway) est arrivée les seins débordant sa poitrine qu’elle exhibait fièrement. Depuis, tous les «obus» jusque-là comprimés ont explosé sur les poitrines à Abidjan et ailleurs ; les femmes aux gros seins n’hésitant pas à les mettre en avant comme leur meilleur atout de séduction.

On le sait, les femmes aiment séduire. Et de nos jours, la lutte pour plaire est devenue de plus en plus âpre. Du coup, les jeunes filles rivalisant d’ardeur, ne lésinent pas sur les moyens pour faire subir à leur corps, toutes sortes de traitements afin de se doter de la  meilleure arme pour attirer les hommes. A côté des produits décapant la peau, ou la chirurgie esthétique, il y a, depuis quelque temps, une nouvelle tendance : celle de se faire grossir les fesses et les seins. Sans avoir recours au bistouri. Il s’agit, grâce à l’application de produits, de donner des formes très généreuses à son corps. Avec, comme point culminant, les fesses. Parce que, avoir des lolos en «pim» (qui éclatent) c’est bien, mais ajouter à ça un postérieur qui en impose, c’est encore mieux.
A Abidjan, on rencontre de plus en plus des jeunes femmes qui se font remarquer par la proéminence de leurs fesses. En pagnes, en robe et surtout en pantalon, ça fait des vagues. Et comme en plus, la mode est au «bobaraba» (gros postérieur) en ce moment, en Côte d’Ivoire, imaginez le spectacle !

Mais pour les femmes qui ont fait grossir leurs fesses, c’est un soulagement. «Vous savez, avant, je me sentais vraiment mal dans ma peau. Maintenant, je n’ai plus de gêne», révèle Christina, visiblement heureuse.

Aujourd’hui, le phénomène prend de l’ampleur. Et on y retrouve des femmes de tous âges et de toutes les couches sociales. Pour répondre à une demande qui ne cesse d’augmenter, plusieurs salons de traitement se sont créés à Abidjan. Des plus huppés aux petites baraques. Mais, en tous les cas, les esthéticiennes sont formelles. «Nous n’utilisons pas de produits chimiques ou toxiques».

Dans son salon, à Cocody-Angré, l’esthéticienne Eva Tapé, qui reçoit régulièrement de nombreuses clientes assure que la métamorphose des femmes vient de la magie des plantes naturelles.

«Les produits que je prescris sont tous à base de plantes : écorces de bois, fruits, noix, beurre de karité ; et même le manioc ! Je les reçois d’Afrique du Sud et du Brésil».

En général, la méthode de traitement consiste en des massages réguliers qui vont de deux semaines à un mois, voire un peu plus. L’esthéticienne fait un massage de la zone concernée : la poitrine ou les fesses. Parfois, les deux en même temps. «On te fait d’abord un gommage du corps, de tout le corps. Ensuite, on applique une pommade et le massage peut se faire. Et ça se passe comme ça en plusieurs séances jusqu’à l’obtention du résultat escompté», explique Christina.

Selon l’organisme, le traitement peut être rapide. «Il y a des filles qui ont obtenu un bon résultat au bout de seulement deux semaines», revèle-t-elle. «D’autres, par contre, on dû attendre plusieurs semaines».

Situé dans un quartier populaire, le tradi-praticien Sounoukou Koné, lui, opère en plein cœur du marché d’Abobo. Avec des produits à base de plantes, précise-t-il. «J’utilise des médicaments africains que je mélange avec du beurre de karité. Quand une femme sort d’ici après les soins, vous n’allez pas la reconnaître !» C’est-à-dire qu’elle ressort avec des fesses rebondies, grosses ou larges selon le châssis ou la forme initiale de la patiente.

Jusque-là, on a vu des filles avec une poitrine explosive, mais (hélas !) avec des fesses plutôt rabotées. Sans doute qu’avec cette nouvelle méthode, demain, toutes les filles en auront en abondance devant et derrière ?

Mais, ces pratiques comportent de gros risques (Voir encadré). Et les femmes devraient donc se méfier des produits qu’on leur propose pour donner à leur corps un aspect qu’il n’avait pas à l’origine

dimanche 24 avril 2011

Les rondeurs sont-elles un frein à l’amour ?


A une époque où le paraître est roi, où le culte du corps « parfait » semble un des critères essentiels chez certains hommes dans le choix d’une partenaire, être ronde est parfois perçu comme un handicap dans la rencontre et la séduction d’un homme. 

Est-ce à dire que, comme le ressentent bon nombre de « rondes », nous ne sommes pas tous égaux en amour voire même que les rondeurs peuvent être un frein à l’épanouissement sentimental de ces femmes ?
Love Intelligence® s’est intéressé de plus près à ce phénomène…

Que cachent ces rondeurs que certains ne sauraient voir ?

  • Au sens strictement physique du terme, accumuler les bourrelets permet de maintenir l’autre à une certaine distance de soi, du cœur, de son corps, de ce que l’on est vraiment au plus profond. Et pour certaines femmes qui n’assument pas du tout leur physique potelé, c’est une technique qui s’avère terriblement efficace pour tenir l’autre à l’écart tout court.
Une peur de l’amour
  • Prendre des kilos est en effet l’un des moyens utilisés par certaines femmes qui, très inconsciemment, se croientprotégées de l’amour par leurs bourrelets. Ils font office de cuirasse infranchissable : elles savent qu’en cultivant leur poids trop élevé, personne ne voudra d’elles.
  • Elles ne se sentent absolument pas séduisantes, croient que les autres les voient ainsi également, et se prémunissent ainsi de toute rencontre qui pourrait déboucher sur un attachement.
Une blessure fortement ancrée
  • Parmi elles, nombreuses sont celles qui ont vécu une rupture extrêmement pénible : elles ont mis tellement de temps à s’en remettre — si elles en sont remises — qu’elles se protègent comme elles peuvent, souvent mal, en se laissant grossir.
  • Car la plupart n’aiment pas leur corps. À la douleur affective s’ajoute alors le désamour d’elles-mêmes. Même si elles paraissent tranquilles derrière leurs kilos en trop, au plus profond d’elles-mêmes, elles vivent une certaine détresse. En effet, comment accepter sereinement l’idée de passer toute une vie solitaire (amoureusement) ? C’est impossible, et elles le savent bien, tout en ayant du mal à l’admettre.
  • Elles sont d’autant plus malheureuses qu’il leur arrive, évidemment, de tomber amoureuses. Cette situation est particulièrement difficile à vivre car elles sont prises entre deux forces contradictoires : écouter et tenir compte de leurs sentiments en tentant de se rapprocher de l’homme qui les attire et s’en éloigner par peur de souffrir. Sans oublier leur regard négatif sur leur corps qui les freine dans leur désir de plaire.
Quand la maladie exclut…
  • De leur côté, les femmes obèses ne le sont pas toujours délibérément. L’obésité est une maladie, souvent héréditaire, contre laquelle il est malheureusement très difficile de lutter. Les dysfonctionnements du métabolisme et du système endocrinien nécessitent des traitements longs et pénibles.
  • Quand l’obésité n’est pas héréditaire, elle n’arrive jamais par hasard : elle est la plupart du temps symptomatique d’une dépression non diagnostiquée (qui est elle aussi, même invisible, une véritable maladie).
  • Parfois aussi certaines femmes déjà un peu rondes se détestent tellement qu’elles se « consolent » de leur grave manque d’estime d’elles-mêmes par la nourriture : elles se jettent sur les pâtisseries en se disant : « De toutes façons, au point où j’en suis, je peux au moins me faire ce plaisir ». Mais les gâteaux et autres confiseries sont des douceurs — douceurs dont elles manquent cruellement car leur solitude affective est grande.
  • Étant sûres qu’elles ne sont pas aimables — qu’elles ne valent pas la peine d’être aimées—, elles considèrent qu’elles peuvent au moins se procurer quelque plaisir par la nourriture.

Etre ronde et rencontrer l’amour

 Ce qu’il ne faut pas faire et que l’on observe souvent
Le plus important est de ne pas se sentir condamnée à la solitude affective Etre surprise quand un homme vous démontre clairement qu’il a envie de se rapprocher de vous. Et ne pas y croire. Certaines personnes se « contentent » de se savoir très appréciées par leurs ami(e)s et ces liens d’amitié sont très importants pour elles. 
Mais lorsqu’il pourrait s’agir d’une autre forme de lien — un sentiment amoureux —, elles n’en reviennent pas. Et, comme par magie, il leur arrive de perdre alors un nombre considérable de kilos ! Parfois sans rien faire !

Sachez accepter que des hommes vous aiment "telle que vous êtes"
  • Ce qu’il faut admettre, c’est qu’un homme peut tout à fait vous trouver attirante malgré votre excès de poids : le physique, s’il joue son rôle dans la séduction, est loin d’être le seul élément. Pour de nombreux hommes, la personnalité d’une femme, ses qualités « intérieures » sont essentielles et priment sur le reste. Et puis il y a les hommes qui aiment les rondeurs.
La séduction
  • C’est un message de bien être adressé au monde. Le plus important est d’être vous-même, authentique et à l’aise : vous pourrez avoir un charme fou ! Si vous dégagez naturellement quelque chose parce que vous vous sentez libre et femme, les hommes ressentiront cette aura et vous trouveront naturellement attirante.
Votre féminité
  • Réfléchissez bien à la manière dont vous voulez exprimer votre féminité. C’est un point important pour la majorité des hommes. Vous pouvez l’exprimer à travers la douceur de votre voix ou à travers vos tenues, leurs couleurs, vos gestes… ou encore le regard que vous portez sur la vie.
Créez des opportunités de rencontre
  • Réféchissez aussi aux opportunités que vous vous créez pour rencontrer du monde. Est-ce que vous vous donnez les moyens de créer des occasions de rencontrer des personnes nouvelles ? Il est essentiel de comprendre que, pour chacun d’entre nous, il faut souvent prendre le hasard par la main pour favoriser les chances de rencontre.
Notre bilan : un frein avant tout psychologique
  • Ce n’est donc souvent que dans la tête que les rondeurs constituent un frein à l’amour. Car les sentiments ne se décident pas et vous ne pouvez pas contrôler l’attirance des hommes vis-à-vis de vous. Certes, vous êtes moins regardée que la jolie fille qui sait se mettre en valeur, mais toutes les portes ne sont pas fermées, loin de là !
  • Finalement, il paraît extrêmement difficile de se protéger de manière efficace contre l’amour ! 
    Ou alors, en plus des rondeurs qui sont considérées excessives dans notre société aujourd’hui (ce n’était pas le cas en des périodes plus anciennes), il faudrait être une mégère odieuse et terriblement désagréable pour être certaine de n’attirer personne !

Etre Femme avant tout

  • La femme qui assume très bien ses rondeurs et ne fait aucun complexe l’a très bien compris ! Elle refuse de « tomber dans le panneau » de la mode qui n’est faite, reconnaissons-le, que pour les femmes très voire trop minces.
  • Bien dans sa peau, elle reste coquette, s’habille souvent de façon originale, recherchée et, surtout, refuse de dissimuler ses rondeurs dans des vêtements mal coupés et vieillots.
  • Elle sait parfaitement mettre ses formes en valeur et fréquente aussi bien les plages que les salles de sport si elle en a envie.
  • Sûres d’elles, ces femmes sont imperméables au regard des autres, aux jugements qui les condamnent ou les disqualifient. Comme leur estime d’elles-mêmes est bonne, elles ne se cachent pas et leur vie sociale est bien remplie.
Epanouies dans votre vie, vous serez bientôt épanouie dans vos amours !
  • Acceptez votre physique, prenez soin de vous, respectez vous et vous le "porterez" tellement mieux ! Vous vous saurez séduisante pour autre chose que vos mensurations.
  • Ne négligeons d’ailleurs pas le fait qu’il existe des hommes qui aiment les rondes. C’est pour eux leur personnalité qui est attirante, et quand elles sont jolies — voire carrément belles —, leur physique est loin de déplaire, n’en déplaise justement à toutes celles et à tous ceux qui les jugent.
Sus aux préjugés !
  • Car, malheureusement, le culte du corps parfait a pour conséquence (entre autres), d’être rejeté, considéré avec hauteur, condescendance ou ironie, discriminé (en particulier dans la vie professionnelle et par les hommes immatures). Ce qui est absurde, de toute façon.
  • Ces femmes démontrent à quel point un être humain ne peut en aucun cas se résumer à son enveloppe physique. « Il vaut mieux faire envie que pitié », dit-on. Et, à l’évidence, il est bien plus agréable de regarder une femme ronde, même très ronde, bien dans sa peau et épanouie qu’une femme trop maigre, peu avenante et obsédée par les grammes qu’elle devrait perdre…
  • Il suffit, dans les vitrines des photographes, de regarder les photos de mariage : toutes les mariées ne sont pas maigres, bien au contraire. Alors, si nombre de femmes croient dur comme fer qu’il faut être très mince ou même maigre pour séduire un homme, elles se trompent… lourdement ! -* Tous les goûts sont dans la nature : certains hommes préfèrent les minces, d’autres les rondes. Le « modèle unique » est un leurre.
Aimer vraiment, c’est aimer une personne telle qu’elle est
  • Rondeurs, obésité : des freins à l’amour ? Même si certaines femmes en sont persuadées (qu’elles aient peur de l’amour ou qu’elles l’imaginent impossible), il semble que l’on peut répondre « non » à cette question.
  • Car ce n’est évidemment pas « au poids » que l’on aime quelqu’un, mais bien plutôtpour ses qualités en tant qu’être humain. Enfin, la plupart du temps.
  • Car, évidemment, certains hommes considèrent leur partenaire comme un trophée : ceux-là ne sont attirés que par des femmes à la plastique « parfaite » et ne s’encombrent qu’accessoirement de les connaître de l’intérieur. Heureusement, ceux là, vous les évitez !
  • Ils sont nombreux ceux qui, plus adultes, plus intelligents, plus humains savent reconnaître les perles rares au-delà de la pure apparence.

Concept traditionnel de l'esthetique chez la femme akan en Côte d'Ivoire

La société ivoirienne comme partout ailleurs est régie par certaines règles bien codifiées. Cette méthode permet d'instaurer une meilleure harmonie et expression dans la société. Aussi en milieu traditionnel, le corps, dans son expression la plus large, reste toujours un moyen privilégié d'apparence.
La façon dont il est exploité et mis en valeur donne des indications très précises sur la société dans laquelle vit l'individu.

Selon le groupe ethnique, l'histoire, l'an et les moeurs, les critères d'appréciation de la beauté du corps varient. Il n'y a pas en fait de beauté universelle mais tout une série de traits physiques qui concourent selon les exigences, les situations, à définir la beauté d'un individu. La beauté est fondamentalement un problème d'identité culturelle, un problème de civilisation.

Ainsi les Akan, un groupe linguistique situé au Centre - Est et au Sud Est de la Côte d'Ivoire et rassemblant plusieurs groupes ethniques, possèdent leur propre concept de l'esthétique.
Cette étude se fixe comme objectifs de:
- définir l'esthétique et son importance socio-culturelle chez les Akan ;
- décrire les critères traditionnels de la " beauté akan" et son exploitation dans ce groupe.

l - definition et importance socio-culturelle de la beauté en milieu traditionnel akan
1 - Définition

D'après BASTIDE (2), l'esthétique se présente comme "une science qui traite du beau et du sentiment que ce beau fait naitre en nous". C'est ainsi que l'on parle d'une jouissance esthétique ; et celle-ci dépend de la vision du monde du lecteur ou du spectateur.

Les canons de beauté varient d'une société à l'autre ; ce qui est beau pour une société donnée peut ne pas le paraitre pour une autre. Le beau est aussi lié au temps car ce qui semble beau à une époque risque de ne pas l'être pour une autre époque comme par exemple le phénomène de mode. Ainsi, les critères de beauté varient avec le temps, les types sociaux, les classes. Cette notion est relative.

Les Akan, comme les autres peuples, ont une conception singulière du beau. Par dessus tout, il doit prédominer l'harmonie du corps. Toute personne considérée comme belle doit posséder toutes les caractéristiques entrant en ligne de compte du concept beau chez ce groupe. Cette beauté est aussi bien physique que morale et concerne à la fois l'homme et la femme. Mais dans cette étude, nous allons nous intéresser uniquement aux critères de beauté de la femme akan dite belle.

2 - La société Akan
La structure de la société akan est celle d'une société de classes d'âge où prédominent les chefs de lignage dont le plus riche s'impose spontanément comme chef de village. Il s'agit là en réalité, d'un homme fort dont la richesse et le prestige maintiennent la cohésion des groupes familiaux. Ce chef est aidé dans ses tâches par des notables (des personnes riches également) qui représentent les plus hautes autorités villageoises. Ainsi, toute décision fait l'objet de concertation et de consentement de toute la classe dirigeante.

Des personnes de zéro à sept ans ou de zéro à dix ans, constituent une classe d'âge dans certains groupes ethniques. Chacune des classes d'âge joue et connait son rôle dans la société villageoise.
Sur le plan idéologique, il faut noter la prédominance des idées de justice et d'égalité; surtout entre les familles, la tendance à l'affirmation individuelle, l'attachement aux valeurs de concurrence et de compétition.

3 - Exploitation du beau chez les Akan
Toute personne considérée comme belle, est une des personnalités de marque de la société villageoise, symbole de la beauté physique mais aussi de la beauté morale. Ces belles personnes, qu'il s'agisse d'une jeune fille ou d'un garçon, feront la fierté de leurs familles qui seront à tout moment sollicitées.

Ces personnes seront représentées à l'intérieur ou à l'extérieur de la société comme un élément de prestige et de publicité.
Ainsi, lors d'une cérémonie de réjouissance (fête d'igname, fête de génération...), ces personnes seront parées des plus beaux habits et bijoux de la famille pour mettre encore plus en valeur leur beauté. Elles se changeront plusieurs fois durant la cérémonie et à chaque fois vêtues différemment. Elles seront habillées de manière à ce que soit :

- certaines parties du corps restent visibles ; dans ce cas, des morceaux de pagnes ou de foulards de différentes couleurs bien pliés seront disposés autour de leur bassin, laissant découvrir le ventre, les seins et les mollets; parties du corps qui doivent être appréciées de tout le monde;
- le pagne " kita " bien cousu (tissu traditionnel tissé q u ' a ffectionne particulièrement le groupe akan), recouvre pratiquement tout le corps, ne laissant apparaitre que la tête, le cou, les bras et les orteils;

- les fesses bien développées et rebondies sont mises en relief par le port d'un morceau de pagne bien serré à la taille et un autre morceau plié, placé autour des seins....
Le cou, la tête, les bras et les doigts seront parés de bijoux en or, renouvelés à chaque passage de ces belles jeunes filles. Ainsi, ces filles seront au devant de la scène pour être admirées de tous. Elles seront accompagnées dans leur déplacement par d'autres jeunes filles de la même génération dont certaines porteront sur leur tête, des cuvettes contenant les différentes tenues et les bijoux de rechange prévus par les familles. Incarnation de la beauté, elles vont attirer et séduire les hommes et les femmes. Ces filles seront surveillées, isolées du tumulte de la fête pour n'apparaitre qu'à des moments bien précis pendant la cérémonie.



Les familles choisissent également ces périodes de grande affluence pour confirmer l'importance de leur richesse ou plutôt pour faire parti des plus hautes autorités du village voire même de toutes les contrées environnantes.

II - L'esthetique chez la femme akan
Les Akan en Côte d'Ivoire ont des canons de beauté particuliers c'est à dire qu'il y a une esthétique akan. Cette esthétique Akan regroupe à la fois des traits physiques et des traits moraux.

1 - Les traits physiques de l'esthétique
Ils sont nombreux chez la jeune fille akan.
Celle-ci doit avoir :

La taille moyenne
Elément très important considéré par les Akan. En effet, la belle jeune fille akan désignée ne saurait être une naine. Elle doit avoir la taille moyenne, prédominante dans ce groupe ; environ 1,68 m.

Le teint noir d'ébène ou très clair
L'exigence est de règle chez les Akan et le teint est d'une importance capitale. Il n' y a pas de juste milieu dans les critères de beauté en général. Si la jeune fille est de teint noir, se doit être un noir brillant plutôt que mat. En effet, les Akan comparent ce teint noir brillant à l'ébène une fois sculpté et bien fini qui apparait brillant, homogène, lisse et doux au toucher. De même, si la jeune fille est de teint clair, c'est d'un clair net et pur sans alternance de parties sombres et de parties claires souvent observées chez les jeunes filles qui font usage de produits pour éclaircir la peau.

Il faut en fait une harmonie totale du teint de la jeune fille.

La chevelure abondante
La coiffure dont l'agencement constitue souvent un art assez compliqué, est également destinée à rehausser l'aspect physique. La chevelure abondante, fine "comme la soie", permet de mettre en valeur les tresses dont la réalisation prend quelquefois plusieurs jours.
Ensuite des parures en or seront disposées sur ces tresses de façon à donner un coup d'éclat à cette partie du corps.

Le visage ovale et des sourcils bien fournis
Cette forme de visage donne un profil harmonieux à la jeune fille.
L'appréciation du visage se fait dans tous les sens, de face comme de profil.
De même, l'abondance de la chevelure implique une abondance des sourcils expliquent les Akan.

Les yeux grands et en amande
Les yeux ne sauraient être très petits et cachés dans les orbites. Ils doivent au contraire être bien visibles et appréciables par tous.

Le nez assez droit
Ce type de nez beaucoup recherché, s'observe chez quelques individus. Il permet d'obtenir un profil assez régulier du visage.

Les gencives noires et les dents très blanches avec un écart central
La gencive doit être naturellement colorée ; elle est en général de couleur gris-violet. Ainsi, cette couleur de gencive va faire ressortir la blancheur des dents lors du sourire. De même, l'écart central, signe de beauté, va rehausser le physique de la jeune fille surtout la beauté de son sourire.

Le cou long et strié
La tête ne doit pas être confondue avec le tronc. Le cou long permet de dissocier ces deux parties du corps. Et les stries du cou vont davantage donner un coup d'éclat à cette partie du corps.

Les seins bien développés
Les seins développés donnent un galbe à la poitrine et affine davantage la féminité de la jeune fille.

Les jambes galbées assorties de jolis mollets
Les jambes galbées doivent être droites de sorte que la jeune fille se tienne correctement débout. Même si les mollets sont bien jolis, une jambe en X affecte la beauté de la jeune fille.

Les orteils, les doigts fins et longs
Les oreilles bien proportionnées font également partie des critères de beauté akan.

L'agencement des différentes parties du corps constitue l'élément essentiel de la beauté. Une Akan qui a ces traits et qui est, de surcroit callipyge, (fesses fortement développées), passe pour le prototype de la beauté. C'est "l'AOULABA" chez ce groupe. Cette jeune fille sera parée de bijoux en or et de pagne "kita" qu'affectionne particulièrement le groupe Akan en Côte d'lvoire.

Ces jeunes filles maintiennent leur beauté en prenant particulièrement soin de leur corps même en dehors des différentes cérémonies de réjouissance où elles seront sollicitées, parées de bijoux et d'habits les plus somptueux de la famille. Elles vont tresser leur cheveux ; après s'être lavées, elles vont souligner les stries du cou avec du "kaolin", genre de talc traditionnel (de l'argile blanche) et dont l'emploi symbolise en milieu traditionnel, la pureté, la paix, le bonheur, la joie selon les circonstances ...

Elles vont porter des boucles d'oreilles et des colliers en or, un pagne et une camisole, des bagues dorées...

Pour celles qui possèdent tous les traits physiques sauf la gencive qui n'est pas de couleur gris-violet, elles auront recours au tatouage de gencive afin de pouvoir la contraster avec les dents blanches. De même, il n'est pas rare de voir certaines jeunes filles recourir aux mutilations des incisives centrales pour obtenir un diastème inter-incisif appelé communément "la brèche centrale".

Mais toute personne chez les Akan qui ne possède pas au moins deux de ces critères esthétiques est considérée comme laide.
De même, les Akan allient l'esthétique physique à l'esthétique morale.

2 - Les traits moraux de l'esthétique Caractérisés par :

- la générosité ;
- la solidarité ;
- la droiture ;
- le respect de la parole donnée, du prochain, des vieux ;
- l'esprit communautaire ;
- la pratique de l'hospitalité ;
- l'amour du prochain.
Tous ces traits moraux sont des éléments recherchés dans une vie communautaire, comme c'est le cas en milieu traditionnel.

Il faut surtout être à la disposition des ainés, les respecter et surtout s'acquitter de tous les services demandés par ceux-ci sans manifester un mécontentement.

Mais en général, la beauté ne va pas forcement de pair avec la morale, mais certains sous-groupes akan par exemple les Attié, croient qu'il y a correspondance entre celle-là et celle-ci. Pour eux, une belle personne ne fait pas de mal tandis que la laide symbolise la méchanceté. Ce qui n'a jamais été prouvé. Il peut avoir des personnes laides et méchantes, d'autres laides mais bonnes. On voit aussi des belles personnes et méchantes mais d'autres belles et généreuses.

Conclusion
La structure sociale akan est bien organisée avec des classes d'âge, des chefs de lignage. Les Akan ont également leur concept de l'esthétique aussi bien chez la jeune fille que chez le garçon. Les personnes répondant aux prototypes de l'esthétique akan seront mis en exergue par les diverses parures en or dont affectionne particulièrement ce groupe. Ces critères traditionnels de beauté ont une influence sur certaines personnes.

Et il n'est pas rare en pratique odonto-stomatologique dans notre milieu, de voir des patientes exiger des praticiens que ceux-ci reproduisent certains critères de beauté akan lors des soins dentaires (la coloration en gris-violet de la résine en prothèse partielle ou totale ou bien la création d'un diastème inter-incisif ou encore l'exigence de dents prothétiques très blanches même si celles-ci ne sont pas en harmonie de couleur avec les dents naturelles en bouche...).

Auteurs:
Assoumou N.M., Gnagne-Koffi N.D.Y., Adou J., Assoumou A.A., Mansila-Abouattier E.C.

mercredi 20 avril 2011

Dominique Claudine Ouattara

Dominique Claudine Nouvian, désormais Dominique Ouattara, née le 16 décembre 1953 à Constantine (département de Constantine) en Algérie, est une femme d'affaires ivoirienne. Elle est l’épouse d'Alassane Ouattara,président de la République de Côte d'Ivoire, et de ce fait Première dame de Côte d'Ivoire depuis 2010.
Enfance et vie privée
Née en 1953 à Constantine1, en Algérie française, Dominique Nouvian s'installe en Côte d'Ivoire en 1975 avec son premier mari, Français Folloroux, professeur au lycée technique d'Abidjan, avec lequel elle a deux enfants. Son mari décède en 19832. Elle rencontre l'année suivante Alassane Ouattara, vice-gouverneur de la BCEAO à Dakar3 ; elle l'épouse le 24 août 1991, à la mairie du XVIe arrondissement de Paris4. Elle est par ailleurs de confession chrétienne4.
Carrière
Dominique Ouattara est une femme d'affaires, spécialisée dans l'immobilier. Depuis 1979, elle est PDG du groupe AICI International5, une société qui emploie de nos jours plus de 250 personnes sur trois continents. Après avoir renforcé sa présence en Côte d’Ivoire notamment à Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro et Jacqueville, Dominique Ouattara implante, en 1989, AICI en Europe en choisissant la France comme vitrine européenne. Après une première antenne parisienne, AICI poursuit son développement dans le sud de la France, dès 1991, avec le lancement d’une agence à Cannes. En 1993, un cabinet de gestion de syndic de copropriétés, « Malesherbes Gestion », qui gère plus de 200 immeubles parisiens, complète l’expansion du Groupe AICI International. AICI International poursuit son développement en 2001, en s’installant au Gabon puis en 2006 au Burkina Faso6.
En parallèle, Dominique Ouattara est nommée, en 1996, PDG & CEO d’EJD inc., société qui gère l’Institut Jacques Dessange à Washington. En 1998, elle acquiert les franchises Jacques Dessange aux États-Unis et devient alors PDG de French Beauty Services qui gère toutes les franchises américaines de la marque.
À la suite de l'élection à la présidence de la République d'Alassane Ouattara et conformément aux engagements de campagne pris par ce dernier, elle cesse ses activités de chef d'entreprises, démissionne de toutes ses fonctions professionnelles et cède les franchises Dessange USA au Groupe Dessange Paris, pour se consacrer exclusivement à sa fonction de Première dame de Côte d’Ivoire et à sa fondation Children of Africa4.
La fondation Children of Africa
Dès 1980, elle effectue des missions humanitaires en Côte d’Ivoire auprès des populations et enfants défavorisés et, en 1998, elle la fondation Children of Africa78(« Enfants d’Afrique »). Elle regroupe plusieurs dizaines de bénévoles. La Princesse Ira von Fürstenberg est la marraine de cette fondation dont l’objectif est « le bien être des enfants du continent en leur apportant assistance, écoute et affection »9.
L'association porte notamment à son actif en Côte d'Ivoire la construction à Abidjan d'un centre pour enfant abandonnés et un autre pour ceux bénéficiant d’une stucture familiale minimale, une école à Kong, divers travaux de rénovation et de fournitures d'équipements ainsi que de la promotion de campagnes de vaccination3. L'association est également active au Gabon, à Madagascar, en Centrafrique et au Burkina Faso.
Distinctions
  • 1991 : « Présidente d’Honneur de la Chambre Syndicale des Agents Immobiliers de Côte d’Ivoire » (CSDAIM).
  • 2000 : « Meilleure femme d’affaires de l’année 2000 », dans le cadre des Leading Women Entrepreneurs of the World10.
  • 2008 : « Prix International Panafricain ICS 2007-2008 de la meilleure Présidente de Structure de Bienfaisance de l’Afrique de l’Ouest pour ses actions d’éducation, de formation et d’assistance aux enfants déshérités et aux femmes en difficultés »11.
  • 2009 : « Officier de l'Ordre du Mérite de la Solidarité », remis par Louis Dacoury-Tabley, ministre de la Solidarité et des Victimes de Guerre.
  • 2011 : « Prix de la Fondation Crans Montana », en collaboration avec l’Unesco et l’Isesco, remis par Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco

Qui est Dominique Ouattara ?


Derrière chaque grand homme se trouve une grande dame, dit-on. Cela se vérifie aisément. Inconditionnel soutien de son mari, le géant des finances internationales et premier opposant de Côte d`Ivoire, Alassane Ouattara, Dominique Folloroux est avant tout une femme d`affaires. Elle prend les rènes de la société immobilière Aici en 1979, et gère les biens immobiliers de très hautes personnalités, dont feu de Président Félix Houphouët-Boigny, le Président Omar Bongo Odimba du Gabon, etc. Tout en implantant des agences en Côte d`Ivoire, puis en France, elle rachète en 1996 les franchises de Jacques Dessange aux Etats-Unis. Le groupe qu`elle a fondé emploie aujourd`hui près de 250 personnes sur trois continents. Cette habituée des pages people met à profit ses relations et crée en 1998 Children of Africa, une fondation pour la promotion sociale de l`enfance en Afrique, parrainée par la princesse Ira de Fürstenberg.


Biographie


Femme active

Epouse d`un homme public et mère de deux enfants, Dominique OUATTARA est aussi une femme active, Chef d`entreprise.

Le groupe qu`elle a fondé il y a deux décennies, emploie aujourd`hui plus de 250 personnes sur les trois continents.

Président Directeur Général de la société AICI depuis 1979, devenue depuis Groupe AICI International, elle a ouvert successivement une agence AICI à Yamoussoukro, des antennes à Bouaké, San Pedro et Jacqueville.

En 1989, Dominique OUATTARA part à la conquête de l`Europe en créant une agence AICI à Paris, dans le 16ème arrondissement. Cette agence, située avenue Victor Hugo, devient rapidement la vitrine du Groupe AICI en Europe. La même année, elle accède à la pleine reconnaissance de ses pairs en étant élue Présidente d`Honneur de la Chambre Syndicale des Agents Immobiliers de Côte d`Ivoire (CSDAIM).

Suivent, en 1991, la création d`une agence à Cannes qui est aujourd`hui l`une des plus performantes de la région, et en 1993, un cabinet de gestion de Syndic de copropriétés à Paris qui gère plus de 200 immeubles parisiens.

En 2001, une nouvelle agence AICI voit le jour au Gabon, à Libreville, pays phare de l`Afrique Centrale. En février 2006, AICI International s`installe à Ouagadougou, au Burkina Faso, pays où la demande d`expansion devient de plus en plus forte.

Parallèlement à la poursuite de ses activités dans le domaine immobilier, Dominique OUATTARA devient en 1996 President & CEO d`EJD inc., société qui gère l`Institut Jacques DESSANGE basé à Washington. Celui-ci est aujourd`hui un des endroits les plus fréquentés de la capitale américaine. Mme OUATTARA aquiert en 1998 les franchises Jacques DESSANGE aux Etats-Unis. Elle devient alors la Présidente de la compagnie " French Beauty Services " à Washington DC, regroupant toutes les franchises Jacques DESSANGE du pays : salons de coiffure, instituts de beauté, école de coiffure, distribution des produits Jacques DESSANGE. Le Groupe se développe et représente aujourd`hui un des actifs les plus prometteurs du groupe Jacques DESSANGE.

Femme de cœur

Simultanément à sa vie de chef d`entreprise, Dominique OUATTARA met ses compétences au service des enfants d`Afrique. Tout d`abord, depuis 1980, elle effectue des missions humanitaires en Côte d`Ivoire auprès des populations défavorisées du pays. Le mouvement prend de l`ampleur, et en 1998, elle décide d`officialiser ses actions en créant la Fondation Children of Africa pour les enfants d`Afrique.

A partir de là, Dominique mettra sur pied une véritable organisation multinationale, qui regroupera des dizaines de personnes bénévoles, désireuses elles aussi, de soulager les enfants les plus démunis, sur le continent africain.

Elle demandera à son amie, la Princesse Ira de Fürstenberg, d`en être la marraine, et de l`aider à mobiliser les bonnes volontés pour recueillir des fonds lors des soirées de bienfaisance.

A travers sa fondation, Dominique ne cesse de rechercher le bien être des enfants du continent en leur apportant assistance, écoute et affection.

Elle mobilise chaque année de nombreux donateurs acquis à sa cause pour aider les enfants d`Afrique.

Distinctions honorifiques

Parmi les 10 personnalités sélectionnées a travers le monde, Dominique Ouattara a reçu à Paris le 14 décembre 1999 le prix des " Best 99 " pour son action en faveur des enfants d`Afrique et du travail qu`elle a accompli par le biais de sa Fondation. 


Curriculum Vitae


Epouse d`un homme public et mère attentive de deux enfants.

Chef d`entreprise.

Président Directeur Général de la société AICI Abidjan depuis 1979, devenue depuis Groupe AICI International. Le groupe emploie aujourd`hui près de 250 personnes sur trois continents.

En 1989, Dominique OUATTARA part à la conquête de l`Europe, en créant une agence à Paris, dans le 16ème arrondissement.

La même année, elle est élue Présidente d`honneur de la Chambre syndicale des agents immobiliers de Côte d`Ivoire (CSDAIM).

En 1991, elle ouvre une agence à Cannes.

En 1993, elle lance un cabinet de gestion de Syndic de copropriétés à Paris qui gère plus de 200 immeubles parisiens.

Lorsque son époux est nommé au Fonds Monétaire International (FMI), à Washington DC, Dominique OUATTARA devient en 1996 Président & CEO d`EJD inc., société qui gère l`Institut Jacques Dessange basé à Washington. Elle devient ensuite Présidente de la compagnie "French Beauty Services" à Washington, DC, regroupant toutes les franchises Jacques DESSANGE aux USA : salons de coiffure, instituts de beauté, écoles de coiffure, distribution des produits Jacques DESSANGE.

En 1998, Dominique OUATTARA crée la fondation CHILDREN OF AFRICA, destinée à promouvoir les actions sociales pour l`enfance en difficulté et subventionner les associations d`utilité publique.

Le 11 avril 2000, Mme Dominique Ouattara reçoit à Venise, en Italie, le prix "The Leading Women Entrepreneurs of the World", récompensant 40 femmes d`affaires choisies à travers le monde pour leurs compétences et leur savoir faire à la tête d`une entreprise
En 2001, une nouvelle agence AICI voit le jour au Gabon, à Libreville, pays phare de l`Afrique Centrale.

Au cours des dernières années, CHILDREN OF AFRICA a recueilli des fonds de généreux donateurs ayant servi à financer plusieurs projets en Côte d`Ivoire, au Gabon, à Madagascar, en République de Centrafrique, au Burkina Faso.

En Côte d’Ivoire, il s’agit de :

La construction et la gestion de deux centres à Abidjan, l’un pour l’hébergement et l’éducation d’enfants abandonnés, l’autre pour l’éducation d’enfants bénéficiant encore d’une stucture familiale minimale.

· La construction d’une école à Kong.

· La rénovation d’une maternité à Guiberoua.

· La fourniture d’équipement et de matériel scolaire pour des écoles situées à Boundiali et Yamoussoukro.

· Des campagnes de vaccination pour les populations rurales.

Au Gabon, la fondation prend en charge :

· Le démarrage de la construction d`un centre pour l`éducation et l`amélioration des conditions de vie d`enfants de la rue, à Libreville.

· L`envoi de 350 cannes blanches.

Des dons ont aussi été envoyés à des organisations non-gouvernementales.

A Madagascar CHILDREN OF AFRICA s`est consacré à la construction d`une bibliothèque pour les enfants démunis du centre Akamasoa du Père PEDRO OPEKA.

En République de Centrafrique, la Fondation a donné une subvention à un centre d`accueil, pour les enfants de la rue, situé à Bangui.

Au Burkina Faso, la Fondation a fait un don à un centre d`accueil pour les bébés orphelins ou abandonnés, situé à Ouagadougou.



Presse


Parmi 10 personnalités sélectionnées à travers le monde, Mme Dominique Ouattara a reçu à Paris le 14 décembre 1999 le prix des "Best 99" pour son action en faveur des enfants d`Afrique et du travail qu`elle a accompli par le biais de sa Fondation.